"Nous visitons beaucoup de pays et rencontrons des gens. Ce que nous voyons et entendons sur le terrain, quand nous parlons avec les gens qui travaillent sur place, est plus alarmant que ce que nous disent le président et les membres de son administration", a indiqué M.Nunes, commentant un article du journal New York Times du 21 novembre.
D'après le journal, des chefs du commandement militaire "ont apporté des changements substantiels" à un rapport des analystes du CENTCOM expliquant les raisons pour lesquelles l'EI avait occupé si rapidement certaines villes irakiennes. La version définitive du document ne disait pas un seul mot sur la fuite des soldats et officiers irakiens qui, soit dit en passant, avaient été entraînés par des instructeurs américains.
"Il y a une semaine, à la veille des attaques de Paris, le président des Etats-Unis a déclaré que notre stratégie de confinement (de l'EI-ndlr) était efficace. Si on veut poursuivre, anéantir et battre l'EI et qu'on n'a qu'une stratégie de confinement en Irak et en Syrie, c'est qu'on ne comprend pas le problème, parce que l'Afrique du Nord est pleine de combattants de l'EI. Et le nombre des combattants d'Al-Qaïda ne cesse de croître", a ajouté M.Nunes.
Les djihadistes de l'EI ont diffusé la semaine dernière une vidéo menaçant de faire sauter la Maison blanche et d'effectuer des attentats-suicides et à la voiture piégée aux Etats-Unis. Les autorités ont cependant publié un démenti, assurant qu'elles ignoraient l'existence de menaces concrètes.