Paweł Kubalski, fondateur de Radio Hobby, confirme que ce type de collaboration n'est pas interdit et qu'on le trouve même inscrit dans le texte de la licence:
"Bien-sûr, ce n'est pas interdit. De plus, la première chaîne de radio polonaise diffuse une émission d'une heure de 'Radio Vatican'. Donc, si notre licence est retirée, alors je vais exiger que l'on retire aussi la leur.
Le motif officiel du retrait de notre licence est le fait que nous vendons les heures de diffusion qui sont inscrites dans la licence, et, selon les autorités, nous ne pouvons pas donner ces heures à d'autres personnes (notamment celles de Sputnik) pour préparer une émission. Dans le même temps, il est clairement indiqué dans notre licence que nous pouvons utiliser un contenu préparé par d'autres personnes, qu'elles soient physiques ou juridiques. C'est bien indiqué dans le texte. Cette décision est absurde."
En France, la situation est loin d'être la même. Pierre Lorrain, journaliste et écrivain français, confie que si la censure n'est évidemment pas d'actualité, le mot "propagande" est souvent sur les lèvres des Français quand un point de vue différent est exprimé:
Radio Hobby ou la première chaîne de radio polonaise ne sont pas les seules radios diffusant les émissions en collaboration avec d'autres medias, et pour ces autres, la question du retrait de la licence ne se pose pas. D'après Pierre Lorrain, il est inacceptable de priver de choix l'auditeur:
Face à ces différences, il semble que les idéaux démocratiques ne soient pas, comme on aurait pu le croire, ce qui lie les membres de L'Union Européenne.
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