Le 24 novembre, lors de la tenue de leur rencontre à Washington, le numéro un français cherchera à expliquer au président américain la gravité de la crise à laquelle l'Europe est actuellement confrontée.
"Le problème est que les actes terroristes à Paris et la crise migratoire démontrent que nous n'avons pas le temps, il faut prendre des mesures le plus vite possible", rapporte le journal The Guardian citant une source proche du dossier.
Le leader français tentera de persuader le chef de la Maison Blanche de renoncer à sa stratégie visant à affaiblir progressivement la puissance du groupe djihadiste Etat islamique. François Hollande estime ainsi nécessaire de prendre des mesures immédiates afin de lutter contre le terrorisme.
Après avoir refusé la proposition russe d'une coalition anti-EI, dénoncé le double jeu de Moscou, allié de Bachar el-Assad, et accusé les Russes de viser l'opposition syrienne modérée plutôt que les combattants de l'EI, le président Hollande a annoncé lundi qu'il rencontrerait son homologue russe Vladimir Poutine le 26 novembre afin de définir le cadre d'"une grande et unique coalition" pour combattre l'Etat islamique.
Le président de la République a plaidé en faveur d'une "large coalition" avec Moscou et Washington, le 18 novembre.