"Nous n'avons pas attendu la tragédie de Paris pour réaliser tout à coup que la sécurité était importante" dans le dossier des réfugiés syriens, a indiqué le Premier ministre aux médias canadiens dans l'avion l'emmenant à Manille au sommet de l'APEC.
"Nous en avons connaissance depuis longtemps et nous continuons d'être très engagés à maintenir la sécurité des Canadiens tout en faisant le nécessaire pour assurer notre responsabilité dans cette crise humanitaire", a-t-il affirmé.
Après son élection le 19 octobre, le Premier ministre n'a cessé de répéter qu'il respecterait sa promesse d'accueillir 25.000 réfugiés syriens avant la fin de l'année, des réfugiés cantonnés en ce moment en Jordanie, au Liban ou en Turquie.
Le 13 novembre au soir, plusieurs fusillades et attentats-suicide quasi simultanés ont visé six points de Paris et sa proche banlieue. Trois kamikazes ont notamment actionné leurs charges explosives près du Stade de France, à Saint-Denis. L'attaque la plus meurtrière a frappé la salle de concert du Bataclan, où les terroristes ont tiré à bout portant sur la foule.
Selon le dernier bilan, on déplore au moins 129 morts et plus de 350 blessés. Une centaine de personnes hospitalisées sont toujours dans un état critique.