"Il faut le répéter" dit à l'AFP Romain Caillet, chercheur et consultant sur les questions islamistes, "aucun Français n'a de hautes responsabilités au sein de l'EI: ils n'ont sans doute pas les compétences nécessaires pour monter dans la hiérarchie, et l'EI craint les infiltrations".
A plusieurs reprises, l'EI a revendiqué, en Irak, des attaques à la voiture ou au camion piégé montées par des candidats au martyr français ou belges, le plus souvent contre des positions de l'armée irakienne ou de ses milices auxiliaires.
L'un d'eux, Abdelhamid Abaaoud, dit Abou Omar al-Baljiki ("le Belge"), est soupçonné d'être l'instigateur des attentats du 13 novembre. Il a eu cet hiver les honneurs de Dabiq, le magazine de propagande de l'EI en anglais: sur quatre pages, il se vante d'être parvenu à se rendre en Belgique pour y monter une opération qui a avorté après un raid de la police belge, puis à rentrer en Syrie sans être repéré.