Moscou, qui appelait depuis longtemps à unir les efforts pour créer une véritable coalition internationale contre le terrorisme, a enfin reçu une réponse: "La vie évolue très vite et nous donne des leçons. Ces événements tragiques ont confirmé que nous avions raison", a déclaré Vladimir Poutine à l'issue du sommet.
"Nous nous rencontrons après les événements tragiques de Paris et, comme vous l'avez dit, il faut travailler ensemble pour combattre le terrorisme", a noté lundi le premier ministre britannique lors d'un entretien avec Vladimir Poutine.
Aucune action russo-britannique conjointe en Syrie n'a été évoquée mais les deux parties ont déclaré qu'il fallait "travailler ensemble".
Le lendemain, les deux présidents ont été aperçus lors d'une conversation décomplexée pendant laquelle on a pu les voir rire.
Toutefois, on constate une régression dans les négociations sur les conséquences de l'association UE-Ukraine. "Et les tentatives d'évoquer ces problèmes n'ont pas encore abouti", a noté le porte-parole du président russe Dmitri Peskov.
Après deux jours de réunions, le sommet s'est conclu par l'adoption de déclarations conjointes comportant des phrases générales, qui ne répondaient pas à la question de quand et comment sera créée une véritable coalition antiterroriste. Mais selon Poutine, sa formation est "possible".
Le président russe a également indiqué qu'au sommet d'Antalya, on n'avait pratiquement pas entendu de critiques contre l'opération des forces aériennes russes en Syrie.