"Nous allons vivre longtemps avec cette menace", et avec la possibilité de "nouvelles répliques" dans "les jours qui viennent, dans les semaines qui viennent", a indiqué le premier ministre sur RTL.
Selon M.Valls, "cet attentat a été organisé, pensé, planifié depuis la Syrie".
En outre, le premier ministre a affirmé que des opérations effectuées par les combattants de l'Etat islamique "se préparent encore, pas seulement contre la France, mais contre d'autres pays européens", après les attaques qui ont frappé Paris vendredi dernier, rapporte l'AFP.
"Nous savons qu'il y a des opérations qui se préparaient et qui se préparent encore, pas seulement contre la France, mais contre d'autres pays européens", a ajouté Manuel Valls.
Le premier ministre a appelé les Français à une "très grande vigilance", avertissant que le "comportement de chacun va se modifier par rapport à cette menace terroriste".
"Daesh ne peut pas gagner cette guerre contre nous, mais cette organisation terroriste cherche à nous affaiblir, à nous diviser, à faire en sorte que les Français se retournent les uns contre les autres", a dit aussi Manuel Valls.Les "terroristes" ont voulu s'attaquer "à la jeunesse", a affirmé lundi Manuel Valls, évoquant "une génération Bataclan", en référence à la salle de concert où a été touché le plus grand nombre de victimes.
"Il y a quelques mois, devant des lycéens, en Seine-et-Marne, j'avais dit à cette génération qu'elle devait vivre longtemps avec cette menace terroriste, cela m'avait d'ailleurs été un moment reproché comme si je voulais faire peur (…). Non. Nous devons vivre, vivre pleinement, vivre, mais vivre avec cette menace terroriste, pour la combattre ensemble", s'est exclamé Manuel Valls.
Vendredi 13 novembre, trois explosions se sont produites à Paris et sa banlieue. La première a eu lieu à Saint-Denis, aux abords du Stade de France, pendant le match amical France-Allemagne. Cinq autres lieux parisiens ont ensuite été visés par des attaques terroristes, dont la salle de concert du Bataclan.
Selon un dernier bilan encore provisoire, on déplore 132 morts et plus de 350 blessés. Une centaine de personnes hospitalisées sont toujours dans un état critique.