"On ne devrait pas mélanger la crise des migrants et la menace terroriste. Le terrorisme était là bien avant. Nous ne devons pas accuser de terrorisme ceux qui le fuient", a souligné M.Jagland.
"Les terroristes n'ont pas besoin de réfugiés pour commettre leurs crimes. Ceux qui le croient ont succombé à leur propagande", a ajouté M.Jagland.
Au lendemain des attentats de Paris, la présidente du Front national, Marine Le Pen, a demandé "l'arrêt immédiat de tout accueil de migrants", tandis que le nouveau gouvernement conservateur et eurosceptique polonais a durci sa position sur les migrants.
En Hongrie, le gouvernement conservateur de Viktor Orban envisage une action en justice contre les quotas décidés par l'Union européenne pour répartir les réfugiés entre les Etats membres.
M.Jagland s'est également inquiété du risque de voir des mouvements anti-islam comme Pegida, en Allemagne, gagner en influence à la faveur des attentats.