"Notre Constitution offre tous les outils juridiques pour faire face", a-t-il déclaré, depuis la tribune du Congrès à Versailles, après le discours du chef de l'Etat, où ce dernier avait souhaité "faire évoluer (la) Constitution pour permettre aux pouvoirs publics d'agir, conformément à l'Etat de droit, contre le terrorisme de guerre".
D'autres députés LR, interrogés dans les couloirs du Congrès à l'issue du discours de François Hollande, n'ont pas critiqué frontalement un changement constitutionnel. Ainsi Laurent Wauquiez a estimé que "ce dont on a besoin, c'est d'action, de mesures concrètes", et "pas uniquement de changement de Constitution".
Dans un communiqué, Christian Estrosi a jugé pour sa part que "ce n'est pas la modification constitutionnelle floue qui a été annoncée, la saisine du Conseil d'Etat qui vont permettre d'éradiquer l'ennemi de l'intérieur au plus vite".
"J'attendais plus de mesures concrètes et immédiates que le président de la République aurait pu annoncer avec une vraie législation d'exception car on ne fait pas la guerre avec une législation de paix", a-t-il ajouté.