Attentats à Paris: deux "migrants" parmi les kamikazes?
Condamné à plusieurs reprises pour des délits de droit commun, il n'avait jamais fait de séjour en prison. Il a été identifié par ses empreintes, grâce à un doigt sectionné retrouvé dans la salle de spectacle parisienne où se tenait un concert de rock lors de l'irruption des djihadistes.
Son père et son frère ont été placés en garde à vue. Leurs domiciles, situés respectivement à Romilly-sur-Seine et Bondoufle, ont été perquisitionnés samedi soir, rapporte l'AFP.
Terroristes déguisés en migrant
Le journal serbe Blic a fourni le nom d'un deuxième suspect. Il s'agirait d'Ahmad Almuhammad, dont le passeport syrien, qui avait été enregistré par les autorités serbes en octobre, a été retrouvé sur l'un des terroristes.
L'homme a été enregistré en Grèce le 3 octobre et a ensuite pris la route de la Macédoine et de la Serbie, où il a déposé une demande d'asile. Puis il s'est rendu en Croatie, où il a transité par le centre d'asile d'Opatovac le 8 octobre.
Le procureur de Paris a confirmé qu'il s'agissait du passeport d'un Syrien né en 1990 et inconnu des services de renseignements français. Mais les enquêteurs français n'ont pas déterminé à ce stade si ce passeport était bien celui de l'assaillant.
Vendredi 13 novembre, trois explosions se sont produites. La première a eu lieu à Saint-Denis, aux abords du stade de France, pendant le match amical France-Allemagne. Cinq autres lieux parisiens ont ensuite été touchés, dont la salle de concert du Bataclan.
Selon un dernier bilan encore provisoire, on déplore 129 morts et plus de 350 blessés. Une centaine de personnes hospitalisées sont toujours dans un état critique.
Numéros utiles
De nombreux numéros ont été mis en place pour suite aux attentats. Un numéro permet d'obtenir des informations sur les personnes toujours disparues ou "sans nouvelles". Il s'agit du 0800 40 60 05. Le 01 40 27 40 27 permet d'obtenir des informations sur "l'identité des victimes éventuellement hospitalisées à l'AP-HP". En outre, la Mairie de Paris a créé une cellule psychologique pour les victimes ou les familles touchées au 3975. Les éventuels témoins peuvent contacter le 197.