La décision a été prise par l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam), qui en a informé les membres du Conseil national de sécurité, une institution récente présidée par le premier ministre et dont sont également membres les ministres de l'Intérieur, de la Justice, de la Défense, ainsi que les responsables des services de renseignements et de la police.
"L'analyse des événements s'effectuera au cas par cas en ce qui concerne le relèvement du niveau de sécurité, des contrôles et l'envoi de patrouilles supplémentaires", y compris donc de militaires, a expliqué le premier ministre belge, Charles Michel, cité par l'agence Belga.
"Nous restons en situation d'alerte, heure par heure, avec les différents services de sécurité qui font état de l'avancement de leurs analyses", a insisté M. Michel, cité par l'AFP.
La réunion du Conseil national de sécurité, la seconde en 24 heures, a par ailleurs confirmé quatre décisions prises samedi matin par les principaux ministres: le renforcement du contrôle aux frontières; l'appel aux ressortissants belges à ne pas se rendre à Paris en cas de non nécessité; le relèvement du niveau de vigilance et de sécurité lors de l'organisation d'événements locaux; la protection des intérêts français en Belgique, a précisé Frédéric Cauderlier.