Les domiciles du père et du frère à Romilly-sur-Seine (Aube, au nord-est) pour le premier et à Bondoufle (Essonne) pour le second, ont été perquisitionnés. Le frère a affirmé tomber des nues en apprenant que son cadet était impliqué dans les attentats, notamment dans la prise d'otage du Bataclan, où il a causé la mort, avec au moins deux autres kamikazes, d'au moins 89 personnes.
"C'est un truc de fou, c'est du délire…", avait-il réagi samedi avant sa garde à vue auprès de l'AFP, la voix tremblante. Il avait raconté avoir coupé les ponts avec Omar Ismaïl Mostefaï depuis plusieurs années, à cause d'"histoires de famille", mais il ne l'imaginait pas s'être radicalisé.
Six attaques simultanées ont frappé la capitale française dans la soirée du vendredi 13 novembre, faisant selon un dernier bilan 129 morts et plus de 350 blessés. Une centaine de personnes hospitalisées sont toujours dans un état critique.