Dans un entretien avec Sputnik, le parlementaire a souligné que la France était "en guerre contre les djihadistes et contre l'Etat islamique" et qu'il fallait "en tirer toutes les conséquences".
"Même si Bachar el-Assad n'est pas un saint et s'il a du sang sur les mains, entre deux maux il faut choisir (…). L'ennemi aujourd'hui est l'Etat islamique, les djihadistes Al-Qaïda, et ce n'est pas monsieur Bachar el-Assad qui est l'ennemi de la France", a-t-il poursuivi.
Dans le même temps, le député a jugé nécessaire de rétablir les contrôles aux frontières nationales ainsi que de revisiter "l'utopie de Schengen".
"Nous ne pouvons plus continuer à avoir des frontières totalement poreuses avec une illusion qui est le contrôle des frontières extérieures", souligne l'interlocuteur de l'agence.
"Ça fait déjà des années que nous avons laissé entrer sur notre territoire des gens qui ne sont pas assimilés, qui ne sont pas intégrés ou qui le sont en apparence. Nous avons certainement des cellules dormantes, et nous allons les démasquer"", explique le parlementaire.
Une série d'attaques terroristes a frappé Paris dans la soirée du 13 novembre, faisant selon un dernier bilan 128 morts et plus de 200 blessés dans la capitale française. Une centaine de personnes hospitalisées sont toujours dans un état critique.