La France et les Français ne sont plus en sécurité, mon devoir est de vous le dire. Et des mesures d'urgence s'imposent", a dit Mme Le Pen, qui s'exprimait depuis le siège de son parti à Nanterre.
"La France doit enfin déterminer quels sont ses alliés et quels sont ses ennemis. Ses ennemis, ce sont ces pays qui entretiennent des relations bienveillantes avec l'islamisme radical, ce sont aussi ces pays qui ont une attitude ambigüe avec les entreprises terroristes. Tous ceux qui les combattent sont des alliés de la France et doivent être traités comme tels",
cite l'AFP reprenant les propos de Mme Le Pen.
"Le président de la République a annoncé l'état d'urgence et le contrôle temporaire aux frontières, c'est bien", a-t-elle salué, appelant à ce que le fondamentalisme islamiste soit anéanti.
Selon la femme politique, quoi qu'en dise l'Union européenne, il est indispensable que la France retrouve la maîtrise de ses frontières nationales définitivement. Pour la responsable politique, "nous vivons une tragédie nationale" avec ces "attaques d'une barbarie inouïe qui montrent une nouvelle escalade dans la violence du terrorisme islamiste".
Je m'exprime depuis le siège du @FN_officiel, en réaction aux #AttentatsDeParis. pic.twitter.com/VFXsID0KVt
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 14 ноября 2015
Mme Le Pen estime que la France a été rendue vulnérable, elle doit se réarmer, car depuis trop longtemps, elle subit un effondrement programmé de ses capacités de protection et de défense face à des menaces pourtant prévisibles et croissantes. "Elle doit rétablir ses moyens militaires, de police, de gendarmerie, de renseignement et de douane. L'Etat doit pouvoir à nouveau assurer sa mission essentielle de protection des Français", a-t-elle plaidé.
La dirigeante du Front National affirme que le fondamentalisme islamiste doit être anéanti.
"La France doit interdire les organisations islamistes, fermer les mosquées radicales, et expulser les étrangers qui prêchent la haine sur notre sol, ainsi que les clandestins qui n'ont rien à y faire. Quant aux binationaux participant à ces mouvances islamistes, ils doivent être déchus de leur nationalité et interdits de territoire",
a encore insisté l'eurodéputée, répétant une demande déjà exprimée après les attaques de janvier.
Six attaques simultanées ont frappé la capitale française dans la soirée du vendredi 13 novembre, faisant selon un dernier bilan 128 morts et plus de 200 blessés. Une centaine de personnes hospitalisées sont toujours dans un état critique.