Selon M.Clark, la mise en place du cessez-le-feu en Syrie représenterait un pas logique, car cela a déjà fait l'objet de négociations tenues récemment à Vienne.
"Peut-être que l'Otan pourrait envoyer sur place des forces de surveillance après le cessez-le-feu afin de donner la possibilité à l'Armée syrienne libre et ses autorités politiques de procéder à un certain aménagement", a déclaré l'expert américain.
Dans le même temps, M.Clark n'a pas précisé de quel aménagement il s'agissait, et quel pourrait être le destin du président el-Assad dans cette situation.
Selon l'expert américain, la participation potentielle de l'Otan dans le règlement syrien pourrait être liée à l'inquiétude de beaucoup de membres de l'alliance provoquée par les flux des réfugiés arrivant du Moyen-Orient via la Turquie. Cependant, le refus de l'Otan d'envoyer ses observateurs en Syrie est également possible.
Fin octobre dernier, une rencontre des chefs de la diplomatie de la Russie, des Etats-Unis, de l'Arabie saoudite et de la Turquie sur le règlement syrien s'est tenue à Vienne. Les consultations se sont poursuivies avec le nombre d'autres pays et les représentants des organisations internationales. Les participants se sont mis d'accord sur la nécessité de sauvegarder la Syrie unie, de détruire des groupes terroristes et de soutenir les réfugiés syriens, ainsi que les pays qui les accueillent.