Le général Guerdi, dans un entretien à Sputnik, a déclaré que le groupe terroriste Etat islamique subissait des pertes tant en termes de combattants que de matériel militaire. M. Guerdi a également annoncé que le chef de renseignement de l'EI, Abou Jihad, avait été tué lors de l'opération.
Le général a précisé que les forces du gouvernement irakien ne participaient pas à l'opération menée notamment par des combattants peshmerga (terme officiel du gouvernement régional du Kurdistan pour qualifier les forces armées du Kurdistan irakien) et par une troupe des forces PKK-YPG constituée de Kurdes syriens.
"Plus de 7.000 combattants peshmerga participent à l'opération et encore 20.000 autres sont prêts à rejoindre le combat à tout moment", a-t-il déclaré.
Selon M. Guerdi, la route liant Mossoul et Sinjar est passée sous contrôle des peshmergas. Les troupes de l'EI sont à la recherche de chemins de retraite. "Daech n'a que trois options: battre en retraite, se constituer prisonnier ou être éliminé", souligne le général. La majorité de la population autochtone croit au succès des peshmergas, d'après lui.
"Nous avons repris 70% de Sinjar"
Le général Kemal Kerkuki a pour sa part souligné que les troupes peshmerga s'étaient bien établies à Sinjar. Bien qu'elles aient déjà repris 70% du territoire de la ville, des affrontements militaires se poursuivent dans ses rues. La mairie de la ville, qui est un bâtiment stratégiquement important, est également passée sous contrôle des peshmergas, d'après M. Kerkuki.
En 2014, ce groupe djihadiste a commencé à intensifier son activité dans la région du Proche-Orient en cherchant à créer un califat sur les territoires irakiens et syriens tombés sous son contrôle. Selon les données de la CIA, près de 30.000 personnes venant de près de 80 pays du monde combattent actuellement dans les rangs de l'EI.