Cet accord, atteint lors de la Conférence mondiale des radiocommunications, concerne l'attribution de fréquences radioélectriques pour le suivi des vols à l'échelle mondiale pour l'aviation civile.
Il permettra de repérer les avions partout dans le monde d'ici 2017, alors qu'aujourd'hui, 70% de la surface terrestre (océans, déserts, montagnes) ne permet pas cette surveillance.
"Le fait d'attribuer des fréquences pour que des stations spatiales puissent recevoir des signaux ADS-B provenant d'aéronefs va permettre d'assurer le suivi des vols en temps réel partout dans le monde", a déclaré François Rancy, directeur de l'UIT, institution spécialisée des Nations unies pour les technologies de l'information et de la communication, cité par l'AFP.
L'UIT explique que cela facilitera le repérage de la position des aéronefs, y compris dans les zones dites "aveugles", au-dessus des zones océaniques et polaires et dans d'autres zones isolées.
Cet accord intervient suite à la disparition de l'avion de ligne Boeing 777-200 de la compagnie aérienne Malaysia Airlines, reliant Kuala Lumpur à Pékin avec 227 passagers et 12 membres d'équipage à bord, dans la nuit du 7 au 8 mars.
Parmi les passagers du vol MH370 figuraient des citoyens de 13 pays, notamment la Russie, l'Australie, la Chine, la Malaisie, l'Indonésie, la France, la Nouvelle-Zélande, le Canada, l'Ukraine, les Etats-Unis, l'Italie, les Pays-Bas et l'Autriche.