"J'ai très bien connu l'époque où la Crimée était ukrainienne. Maintenant je peux voir la différence qu'il y a entre la Crimée +ukrainienne+ et la Crimée russe", dit M.Zonca. "En vivant vraiment au quotidien on se rend compte que les gens en effet sont déjà très heureux et très fiers", souligne-t-il, citant ses amis criméens qui disent qu'actuellement ils vivent dans un pays qu'ils aiment. "C'est quand même très révélateur", estime l'éditorialiste.
"Cette terre est russe. Et ce n'est pas une approche historique. Aujourd'hui les faits montrent clairement que le peuple de Crimée est un peuple qui est attaché à la Russie et qui est russe tout simplement", poursuit-il. Selon M.Zonca, ses amis criméens ne comprennent pas la langue ukrainienne. M.Zonca donne l'exemple d'une juriste qu'il a connue et qui avait du mal à comprendre les textes de lois venus de Kiev, car ils étaient écris en ukrainien et qu'elle était russe.
M.Zonca raconte que tous les Tatars qu'il a rencontrés en Crimée étaient un peu effrayés, au début, par l'arrivée de la Russie. "Et aujourd'hui ils disent, au contraire: on vit mieux maintenant qu'autrefois… Il y a une très bonne cohabitation. Il n'y a pas de Tatars martyrisés, de signes de discrimination… Au contraire, ils sont très heureux d'avoir une langue qui est reconnue maintenant comme langue officielle", constate M.Zonca.
Une délégation de dix députés français s'est rendue cet été en Crimée. Le chef de la délégation du parlement français en Crimée, Thierry Mariani, avait déclaré qu'il ne voyait aucune raison de maintenir les sanctions européennes contre la Russie. Le député a rappelé que le but de ce déplacement était de "voir de nos propres yeux" ce qui se passait en Crimée.