La partie égyptienne avait reçu une proposition de la part de Washington de participer à l'enquête, et l'a approuvé, a déclaré Sameh Shoukry dans un entretien à CNN.
Comme l'a annoncé la chaîne, citant un fonctionnaire américain proche de l'enquête, le Conseil national de la sécurité des transports a déjà reçu la demande de l'Egypte de l'inclure dans l'équipe des experts sur les moteurs.
D'après l'interlocuteur de la chaîne, pour rassembler une équipe d'experts, le Conseil attend de l'Egypte une information précise sur les moteurs de l'avion construits par le fabricant américain Pratt&Whitney.
Lundi, le FBI a confirmé son envie de contribuer à l'enquête sur la catastrophe de l'avion russe. Pourtant, précédemment, cette proposition n'avait été acceptée par aucune des parties.
Un Airbus A321 de la compagnie aérienne Metrojet (connue également sous le nom de Kogalymavia) ayant décollé de l'aéroport de Charm el-Cheikh s'est écrasé dans le Sinaï le 31 octobre dernier. Aucune des 224 personnes qui se trouvaient à bord de l'avion n'a survécu. Il s'agit de la pire catastrophe aérienne de l'histoire de la Russie.
Il est à noter que suite au crash, la branche égyptienne du groupe djihadiste Etat islamique a revendiqué la catastrophe sur Twitter, affirmant avoir agi en représailles à l'intervention russe en Syrie.
Ni les autorités russes, ni les autorités égyptiennes n'ont toutefois confirmé cette hypothèse.
Pourtant, pour des raisons de sécurité, la Russie a suspendu tous les vols à destination et en provenance de l'Egypte. La Grande-Bretagne a quant à elle a mis fin aux vols depuis Charm el-Cheikh vers le Royaume-Uni.