Selon l'agence Reuters, l'Arabie saoudite a fait chuter les prix des contrats à terme sur le pétrole brut livrable en décembre au niveau minimum pour l'Europe, ce qui n'a pas tardé à augmenter la pression sur le prix du baril.
Le pétrole saoudien se négocie rarement dans les pays au nord de la Méditerranée. Néanmoins, plusieurs raffineries polonaises et suédoises ont acheté de l'Arabian Light en novembre. Et ce, malgré le fait que ces entreprises utilisent traditionnellement la marque russe Urals, souligne Reuters.
D'après David Hufton, PDG du courtier londonien PVM, le premier semestre 2016 sera particulièrement défavorable pour les "taureaux", car le marché regorgera de pétrole pendant cette période.
Cet avis est partagé par un analyste de Citigroup, Chris Main. "On ne peut pas nier que les indices fondamentaux du marché soient très négatifs. Il y a du pétrole en abondance, et cela influe sur le prix du baril", a indiqué l'expert.
