Pendant deux jours (les 5 et 6 novembre), M. O'Brien a rencontré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le ministre des Situations d'urgence Vladimir Pouchkov et le vice-ministre de la Défense Anatoli Antonov. Il a également visité le Centre de planification et de gestion de crise (CPGC).
Qualifiant les entrevues de productives, M. O'Brien a souligné qu'elles avaient principalement porté sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale afin de "faire face aux crises humanitaires en cours".
"J'ai remercié la Russie pour son soutien important accordé aux habitants de l'Ukraine, de la Syrie et du Yémen et j'ai souligné que nous étions tenus de faire de notre mieux pour être au-dessus des aspects politiques comme il convient aux hommes politiques conscients et impartiaux. Nous avons convenu de coordonner étroitement la planification des opérations humanitaires dans le but de fournir l'aide la plus efficace possible et de protéger les catégories de la population les plus vulnérables qui sont dans le besoin", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Il a également fait remarquer que l'Onu et la Russie avaient déjà de "bonnes relations de partenariat" dans le domaine humanitaire, ce qui permettra de subvenir promptement aux besoins des hommes démunis partout dans le monde.
Soulignant la nécessité de "trouver de nouveaux moyens pour résoudre les défis auxquels le monde est confronté à présent", M. O'Brien a rappelé l'importance du Sommet humanitaire mondial qui se tiendra en mai 2016.
"Le leadership et la détermination de tels pays comme la Russie sont d'une importance capitale en vue d'élargir la coopération indispensable à l'augmentation de l'aide humanitaire", a-t-il relevé.