Rob Lawrie a fait connaissance avec Bahar Ahmadi, âgée de 4 ans, lors d'un séjour dans la "jungle des migrants" à Calais, le camp de réfugiés où il fournissait régulièrement de l'aide humanitaire.
Le père de la fille lui a demandé à plusieurs reprises d'amener Bahar chez ses parents qui résidaient en Grande-Bretagne. L'ex-soldat a d'abord refusé, mais il s'est ravisé par la suite en se rendant compte que les conditions de vie dans le camp étaient insupportables pour la fillette.
Extremely moving reporting by @Independent on Rob Lawrie & crime of solidarity https://t.co/KAlUgr9KkL @PICUM_post @social_platform #calais
— Jenny Allsopp (@JenniferAllsopp) 4 Novembre 2015
"Imaginez juste un instant cette "jungle". Le camp est en train de se transformer en une véritable décharge. Et la petite n'a que quatre ans. Elle est si chouette. J'ai regardé autour de moi et j'ai compris qu'une telle vie ne convenait pas du tout à l'enfant. En proie aux émotions, j'ai accepté. A ce moment-là, il était déjà dix heures, et je ne pouvais simplement pas l'abandonner près du feu à ciel ouvert", a expliqué Rob Lawrie.
Ex-British soldier faces imprisonment for trying to help four-year-old refugee. https://t.co/OIHXxoYAiq
— Left Unity (@LeftUnityUK) 3 Novembre 2015
"Tant que l'attitude des hommes politiques envers les réfugiés ne changera pas, les gens capables de ressentir de la compassion ne seront pas indifférents aux besoins d'autrui. Les autorités de l'Union européenne doivent conjuguer leurs efforts et passer à l'action au lieu de perdre leur temps en palabres. Il est indispensable de s'occuper des enfants réfugiés. L'hiver approche, et des milliers d'enfants risquent de mourir de froid si les hommes politiques européens restent les bras croisés", s'est-il indigné.
La pétition en faveur de l'ex-soldat a déjà récolté 45.000 signatures au Royaume-Uni. Une pétition française a, de son côté, obtenu un peu plus de 300 signatures.