"Il y a un bruit à la dernière seconde de l'enregistrement des conversations des pilotes. Pour l'instant, nous ne savons pas les causes de ce bruit", a indiqué M.Mokaddem lors d'une conférence de presse.
"Nous n'avons pas encore fait de conclusions, nous n'avons même pas recueilli toutes les informations", a-t-il ajouté.
M.Mokaddem a appelé les services secrets de tous les pays à partager les informations concernant le vol 7K9268 de la compagnie aérienne russe Metrojet (Kogalymavia).
La chaîne de télévision France 2 a affirmé vendredi que l'analyse des boîtes noires permettait d'entendre distinctement le bruit d'une explosion qui ne serait pas accidentelle.
"Les spécialistes russes demanderont aux enquêteurs français et égyptiens de confirmer qu'il s'agit effectivement d'un bruit d'explosion. Pour le moment, on sait qu'il y a un bruit inconnu à la fin de l'enregistrement. Mais on ne peut pas encore établir la nature de ce bruit ni affirmer que c'était une explosion. Nous n'avons pas assez de données", a indiqué le responsable russe.
Le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont antérieurement déclaré, se référant à leurs propres sources, que l'explosion d'une bombe pourrait être à l'origine du crash qui a fait 224 morts.
L'Airbus A321 de la compagnie russe Metrojet (également connue sous les noms de Kogalymavia et Kolavia) reliant Charm-el-Cheïkh à Saint-Pétersbourg (vol 7K9268) s'est écrasé le 31 octobre dans le Sinaï. Les 217 passagers et 7 membres d'équipage de l'avion ont été tués dans le crash. C'est le plus lourd bilan de l'histoire de l'aviation russe et soviétique.
La branche égyptienne du groupe djihadiste Etat islamique (EI) a par la suite revendiqué le crash, affirmant sur Twitter avoir agi en représailles à l'intervention russe en Syrie. Ni les autorités russes, ni les autorités égyptiennes n'ont confirmé cette hypothèse.