D'après eux, les enregistrements des boîtes noires appuient cette hypothèse. Toutefois, les experts russes pensent toujours qu'il s'agirait de la destruction d'un moteur suivie de la dépressurisation explosive du fuselage de l'avion.
Les boîtes noires n'ont enregistré aucun message d'urgence de l'équipage, mais, selon les Egyptiens, elles signalent "une puissante explosion, un dysfonctionnement simultané de tous les moteurs, l'inflammation d'une partie du fuselage, la destruction des parties de l'avion dans les airs et sa rapide chute".
La zone de recherche des débris de l'avion a été élargie jusqu'à 28 km² à l'initiative de la partie russe. En effet, les débris les plus petits pourraient avoir beaucoup d'importance car pour déterminer la cause du crash, les experts doivent non seulement déchiffrer entièrement les boîtes noires, mais aussi recueillir tous les éléments de l'Airbus afin de les étendre entièrement dans un hangar pour les examiner minutieusement.
Pendant ce temps, les corps de passagers de l'Airbus A321 ont commencé à être remis à leurs proches. La procédure d'identification des victimes de la catastrophe se poursuit depuis trois jours et 39 dépouilles ont déjà été identifiées. Les corps impossible à identifier sont soumis à une analyse moléculaire et génétique. Les échantillons ADN des victimes et de leurs proches ont déjà été envoyés à Moscou pour effectuer une analyse comparative, a annoncé le vice-ministre russe de la Santé Igor Agramanian.