En envoyant des équipes d'intervention rapide en Syrie pour entraîner des insurgés, Barack Obama implique de plus en plus son pays dans un conflit où les combattants de cette soi-disant "opposition modérée" n'ont aucune chance de l'emporter, estime l'éditorialiste du journal Brendan Dougherty.
Toutes les tentatives d'entraîner l'opposition modérée ont échoué car les troupes des insurgés se sont fait étriller et ont déserté à chaque fois. Mais le président américain croit toujours que Washington peut avoir le dernier mot dans la situation au Moyen-Orient. M. Obama est prêt à se disputer avec le Kremlin pour défendre cette position, alors que l'allié de Moscou, le président Bachar el-Assad, pourrait gagner la guerre civile, estime The Week.
Selon le journal, cette opération n'a d'autre but que d'"appuyer les efforts diplomatiques". Mais cela est sans comparaison avec les risques pris par le gouvernement, qui joue avec les vies des gens et la dignité du pays, souligne l'auteur de l'article. Washington ne pourra pas régler le conflit, mais au contraire il le prolongera en raison de ses tentatives de faire obstacle à l'opération russe.
Le dirigeant américain doit ainsi limiter sa participation au conflit syrien, qui s'est avéré un échec total pour la réputation des Etats-Unis, conclut l'auteur.