"Il existe, au sein de l'opposition syrienne, des forces militaires qui acceptent la possibilité d'un règlement politique", a indiqué Hassan Abdel Azim, mettant en valeur le fait que ces forces faisaient après tout partie intégrante de la population syrienne.
Selon lui, ces forces "vont maintenir le cessez-le-feu si la décision appropriée est prise".
De surcroît, certains groupes de l'opposition se montrent optimistes par rapport aux opérations aériennes russes en Syrie et adaptent même leurs actions aux frappes de l'Armée de l'air russe contre l'Etat islamique.
Cette subite volte-face montre que les forces opposées ont pris conscience du caractère conséquent de la campagne militaire russe.
"Les opposants reculent quand il faut permettre à la Russie de frapper les terroristes, et de cette manière ils sauvent leurs vies", a précisé l'interlocuteur de Sputnik.
Le 30 septembre, l'Armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad. Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI.
Depuis le début de la campagne militaire, les forces aériennes russes ont fait 1.631 sorties et ont frappé plus de 2.000 positions du groupe terroriste Etat islamique et du groupe djihadiste affilié à Al-Qaïda Front al-Nosra.
L'Armée de l'air russe a détruit 287 postes de commandement, 52 camps d'entraînement de terroristes, 155 dépôts de matériel militaire ainsi que 40 usines et poursuit son offensive d'ampleur.