"A présent on ne peut exclure aucun version, car l'enquête ne vient que commencer. Quelle hypothèse sera considérée comme la principale à mesure qu'avancera l'investigation, nous ne pouvons pas le dire pour l'instant", a déclaré M.Peskov en répondant à la question des journalistes sur la possibilité d'un attentat à bord de l'avion A321 qui s'est écrasé en Egypte samedi matin.
"De toute façon, gloser sur des versions préliminaires, des opinions, des déclarations basées sur rien — c'est totalement incorrect. Nous devons attendre au moins les premiers résultats de l'enquête", a-t-il ajouté.
Les premiers éléments de l'enquête sur les causes de la tragédie permettent pourtant d'étudier plusieurs hypothèses.
Ainsi, selon l'agence Reuters, une première inspection des débris de l'appareil permettait de supposer qu'une défaillance technique était en cause.
Selon des informations diffusées le jour du crash, le pilote de l'Airbus avait demandé de modifier son itinéraire et de lui autoriser d'atterrir à l'aéroport du Caire. Le ministre égyptien de l'Aviation civile Mohamed Hossam Kamal a plus tard démenti cette information.
"Il est difficile d'imaginer une panne technique capable de provoquer un tel désastre", a indiqué à Sputnik Desmond Ross, dirigeant de la société DRA Aviation Services International, inspecteur pour la sécurité aérienne et ancien pilote.
Enfin, une erreur humaine pourrait aussi être à l'origine du crash.
Un Airbus-321 de la compagnie aérienne Metrojet (connue également sous le nom de Kogalymavia) est parti samedi matin de l'aéroport de Charm el-Cheikh avant de disparaître des écrans radars 23 minutes après le décollage. Les débris de l'avion ont été retrouvés dans le Sinaï.
Aucun des 224 passagers se trouvant à bord de l'avion n'a survécu.
Il s'agit de la catastrophe la plus grave dans l'histoire de l'aviation russe et soviétique.