L'Ukraine et la Biélorussie dont des citoyens figurent parmi les victimes du crash d'un Airbus A321 russe en Egypte le 31 octobre dernier, pourraient rejoindre l'enquête, a annoncé lundi le ministre russe des Transports Maxime Sokolov.
Conformément à la Convention de Chicago qui régit les enquêtes en cas d'accidents de l'aviation civile, l'Egypte a l'exclusivité des pouvoirs d'enquête en tant que pays sur le territoire duquel un accident est survenu, a rappelé le ministre.
Les trois autres pays engagés dans l'enquête sont la Russie (exploitant de l'avion), l'Irlande (pays où l'avion était enregistré) et la France (pays d'origine de l'Airbus).
La procédure d'analyse des données récupérées sur les boîtes noires de l'Airbus A321 aura lieu au Caire dès que tous les participants à l'enquête arriveront en Egypte, mais si les spécialistes ont des questions, ce travail sera effectué en France, a annoncé le directeur de l'Agence fédérale russe des transports aériens (Rosaviatsia) Alexandre Neradko.
"Tout commencera après que tous les enquêteurs soient arrivés en Egypte. Outre les spécialistes égyptiens, il s'agit des représentants des pays où l'avion a été conçu et fabriqué (France, Allemagne) et de l'Etat où l'avion a été enregistré (Irlande). Dès que ces responsables arriveront au Caire, nous procéderons à l'analyse des données récupérées", a indiqué M.Neradko à la chaîne de télévision Rossia 24.
M.Neradko a qualifié de satisfaisant l'état des boîtes noires de l'Airbus qui s'est écrasé le 31 octobre dans le Sinaï faisant 224 morts.
L'Airbus A321 de la compagnie aérienne russe Metrojet (Kogalymavia) effectuant le vol 7K9268 Charm-el-Cheikh-Saint-Pétersbourg s'est écrasé le 31 octobre. Les 217 passagers et les sept membres d'équipage de l'avion ont péri dans le crash. C'est le plus lourd bilan de l'histoire de l'aviation russe et soviétique.