Berlin entrevoit la possibilité d’un règlement pacifique en Syrie

© AP Photo / Fernando VergaraMinistre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier
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Pour la première fois au cours de ces dernières années, les Syriens peuvent espérer qu'ils pourront, dans un avenir assez proche, vivre paisiblement dans leur patrie, selon le chef de la diplomatie allemande.

Le règlement pacifique de la crise en Syrie est possible, a estimé dimanche le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier dans une interview accordée au quotidien Bild am Sonntag.

"Pour la première fois au cours de ces dernières années, les Syriens peuvent espérer qu'ils pourront, dans un avenir assez proche, vivre paisiblement dans leur patrie", a indiqué le ministre. "Pour  le moment, il s'agit plus d'un souhait que de la réalité, mais les premiers pas ont été faits (lors des négociations, ndlr) à Vienne".

A son tour, la ministre allemande de la Défense Ursula von der Leyen a déclaré au quotidien qu'elle estimait inévitable le changement du pouvoir en Syrie.

"Bachar el-Assad ne peut pas faire et ne fera pas partie d'une solution à long terme, c'est l'avis unanime de tous les participants aux négociations", a affirmé la ministre. 
"Toutefois, on sera obligé d'inviter Damas à prendre part à la recherche d'une solution, si nous voulons avancer sur la voie de la paix", a-t-elle ajouté.

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Jeudi 29 octobre, une rencontre quadripartite de chefs de diplomatie russe, américain, turc et saoudien s'est tenue à Vienne pour tenter d'avancer dans le règlement de la crise syrienne.

Vendredi, à l'initiative de Moscou, d'autres acteurs régionaux capables d'apporter leur contribution à la normalisation de la situation, notamment l'Egypte, l'Iran, l'Irak et le Liban, ont rejoint la Russie, les Etats-Unis, l'Arabie saoudite et la Turquie dans la capitale autrichienne.
Certains participants aux négociations réclament le départ de Bachar el-Assad, d'autres déclarent au contraire qu'il ne revient qu'aux Syriens d'en décider. Les divergences sur le sort du président syrien demeurent.

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