Pour l'Iran, il s'agira d'une première réunion de ce genre. Jusqu'à présent, Téhéran refusait de prendre part à de telles rencontres.
Plus tôt, le chef de la diplomatie russe a déclaré que Moscou se prononçait pour un règlement politique du conflit syrien avec la participation du président Bachar el-Assad et de l'ensemble de l'opposition syrienne.
Le programme des consultations de Vienne prévoit notamment une rencontre trilatérale Etats-Unis-Arabie saoudite-Turquie, suivie d'un nouvel entretien entre Sergueï Lavrov et le secrétaire d'Etat US John Kerry, qui maintiennent un canal de communication entre leurs gouvernements respectifs dont les relations connaissent aujourd'hui une dégradation sur fond de crise ukrainienne.
Des représentants de l'opposition syrienne, qui conteste l'invitation faite à Téhéran, n'ont pas été quant à eux invités aux discussions internationales de Vienne. Pour Georges Sabra de la Coalition nationale syrienne, l'absence des Syriens à la réunion témoignait d'un "manque de sérieux".
Bachar al-Zoubi, membre de l'armée de Yarmouk, qui fait partie de l'Armée syrienne libre, a de son côté déclaré à Reuters que les représentants de l'opposition armée n'avaient pas non plus été invités à se rendre à Vienne.