Le président letton Raymond Vejonis a déclaré que la décision sur le régime sans visas avec l'Ukraine serait prise prochainement. Pourtant, actuellement, il est question d'évaluer la réalisation des réformes et tout est entre les mains des Ukrainiens.
Plus tôt, sur son compte Twitter officiel, le président ukrainien a publié une information sur le fait que les présidents letton et ukrainien seraient convenus de l'introduction du régime sans visas à partir du 1er janvier 2016. Quelques heures après, le message a été supprimé.
"J'ai du mal à commenter les tweets, – qui écrit quoi. La décision finale sur une introduction possible du régime sans visas sera prise prochainement. Actuellement, il s'agit d'évaluer la situation en Ukraine et la manière dont le pays réalise ces réformes qui sont des conditions à un régime sans visas", a commenté le président letton.
"Nous avons parlé anglais avec Piotr Porochenko. Et la date du 1er janvier a sonné dans notre conversation pour parler de l'entrée en vigueur de la libre circulation des marchandises avec l'Union Européenne. Peut-être qu'une +embrouille+ s'est produite", a supposé Raymond Vejonis dans un entretien pour le site d'information letton mixnews.lv.
L'Ukraine doit intégrer l'Union européenne, et ce quelle que soit l'opinion des pays membres de l'organisation, a annoncé mardi le président ukrainien Piotr Porochenko lors de son intervention à l'Université Columbia (New York).
"Peu importe que les dirigeants européens soient prêts à admettre l'Ukraine ou non. J'insiste sur le fait que l'Union européenne ne pourra pas survivre sans l'Ukraine. L'Ukraine démocratique doit faire partie de l'UE. Et je suis assez optimiste pour croire que mon rêve se réalisera", a fait remarquer le chef d'Etat ukrainien.
Piotr Porochenko a également ajouté qu'il souhaite devenir député du parlement européen après son départ de la présidence du pays.
Depuis 2009, l'Ukraine participe au programme "Partenariat oriental". En 2014, Kiev et Bruxelles ont signé un accord d'association. Toutefois, Bruxelles reste réticent pour l'instant à l'égard de l'adhésion éventuelle de Kiev à l'UE, qui était l'une des promesses du président ukrainien lors de sa campagne présidentielle de 2014.