Dans le même temps, le président grec a demandé à l'Europe de jouer un rôle important dans la résolution de la crise syrienne et celle des réfugiés, annonce l'Agence athénienne d'informations.
La chancelière allemande Angela Merkel avait proposé de renforcer la défense des frontières grecques par l'agence européenne Frontex, ainsi que d'effectuer la coordination nécessaire pour défendre les frontières entre l'Union européenne et la Turquie, un point de départ des réfugiés vers l'Europe. Mais beaucoup de citoyens considèrent cela comme une ingérence dans les affaires intérieures du pays et même une menace pour la souveraineté grecque.
"L'Europe a des frontières… Ce sont des frontières d'Etats membres qui sont réglées par la souveraineté des Etats membres. Nous allons défendre ces frontières ensemble, mais où passent les frontières et comment défendre la souveraineté est l'affaire de chaque Etat, et nous le réglerons", a déclaré le président grec au chef de la diplomatie allemande.
L'Europe est capable et devrait jouer un rôle décisif dans la fin de la guerre en Syrie, parce qu'elle connait bien la valeur de la vie humaine et l'importance de la défense des hommes, estime le président grec. La Grèce participera également au règlement de la crise migratoire, car le problème des réfugiés reste un problème commun pour toute l'Europe, souligne M.Pavlopoulos.
La politique générale européenne sur la crise migratoire et la répartition du poids des responsabilités sont des points principaux de la résolution du problème, estime, pour sa part, le ministre allemand.
Les pays européens confrontés à la grave crise migratoire cherchent des voies d'en sortir, notamment via le règlement des frontières et l'accueil des réfugiés déjà arrivés. Ces chiffres sont énormes: des centaines de milliers de migrants ont traversé les frontières européennes depuis le début de cette année.