Selon le responsable des urgences à MSF, Laurent Suri, la coalition était bien informée, car l'organisation lui avait transmis les coordonnées GPS de l'hôpital et celles des autres infrastructures, ce qui n'avait jusqu'à présent pas suscité de problème.
«Врачи без границ»: больницу в Йемене бомбили целенаправленно https://t.co/9wWb2g2Kt7 pic.twitter.com/jlB4fg6xQK
— РИА Новости (@rianru) 28 октября 2015
Le responsable a également précisé que l'hôpital de MSF à Saada avait été touché par six séries de frappes aériennes. Le bâtiment avait été réduit à un tas de gravats. En outre, deux bombes n'avaient pas fait explosion et étaient restées sur le territoire de l'hôpital.
Selon M.Suri, l'utilisation des bombes prouve à son tour la culpabilité de la coalition, car c'est l'unique partie qui a la capacité de mener des frappes aériennes et qui le fait.
After Kunduz, another Doctors Without Borders hospital is hit by an airstrike—this time in Yemen by Saudi-led forces pic.twitter.com/YWH7AuVirL
— Brahma Chellaney (@Chellaney) 28 октября 2015
Bien que le raid de lundi soir n'ait fait aucun mort, sept membres de MSF avaient été blessés mais n'avaient pas pu être transférés dans un autre hôpital avant mardi matin à cause de la crainte de nouvelles frappes.
Airstrikes on @MSF hospital in #Yemen appear to violate the laws of war. #YemenCrisis https://t.co/CnPLS1PhWe pic.twitter.com/xVdqyMyZDu
— Edward Herbert (@ed_herbert) 28 октября 2015
Une coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite mène depuis mars des raids aériens intensifs contre les rebelles chiites Houthis qui contrôlent la capitale yéménite Sanaa et le nord du Yémen.