Plus tôt dans la presse, ce contrat a été estimé à plus de 40 à 80 milliards de dollars, mais le ministre américain de la Défense n’a pas confirmé cette somme. Cependant, selon Bill LaPlante, secrétaire adjoint à la Défense chargé de l'aviation, le contrat annoncé, qui porte sur un premier lot de 21 appareils, s'élèverait à 21,4 milliards de dollars.
Northrop Grumman a déjà construit un B-2 pour l’aviation américaine, un modèle qui est en service depuis le début des années 1990. La silhouette du futur bombardier rappellerait celle d'une aile volante, comme le B-2.
"La construction de ce bombardier est un investissement stratégique pour 50 ans", a souligné le secrétaire à la Défense Ashton Carter. "Il démontre notre détermination envers nos alliés comme face à nos adversaires potentiels et signifie très clairement que les Etats-Unis entendent conserver la capacité de projeter leur puissance sur tout le globe", a-t-il ajouté.
Le futur bombardier, surnommé Long Range Strike Bomber (LRSB) ou B-3, a vocation à remplacer la flotte vieillissante de B-52, vestige de la Guerre froide très utilisé lors de la guerre du Vietnam et dont la moyenne d’âge est de 51 ans, ainsi que la flotte de B-1 entrée en service dans les années 1980.