Les activités des groupes terroristes sur le territoire de la Syrie ont pour conséquences des morts, une infrastructure détruite et l'absence de sécurité. Le président syrien a également soulevé la question des sanctions contre son pays, qu'il critique vivement parce qu'elles ont un effet négatif sur la vie quotidienne des citoyens de la Syrie.
Selon le président, il existe encore un autre problème: plusieurs pays de la région et de l'Occident, notamment la France, soutiennent l'opposition syrienne qui est considérée comme un groupe terroriste par les autorités de Damas.
Dans cette situation, le rôle des institutions françaises d'Etat, notamment de l'Assemblée nationale, dans des changements potentiels de la politique gouvernementale, est très important pour le retour de la stabilité et de la paix au Moyen-Orient, estime le président syrien.
La délégation française avec le député Jean-Frédéric Poisson à sa tête a pour sa part affirmé la nécessité de mobiliser les efforts de tous les pays pour lutter contre le terrorisme. Et la politique antiterroriste actuelle des pays occidentaux n'est pas efficace, estiment les membres de la délégation.
Le conflit syrien continue depuis 2011. Il est considérablement aggravé par les activités des groupes terroristes. Dans le même temps, Damas est soumis aux sanctions de l'Union européenne qui ont été prolongées pour une année en mai dernier. Ces mesures de restriction touchent 200 personnes et 70 organisations.