Deux documents de plus qui viennent de la correspondance privée de John Brennan ont fuité sur Internet grâce à WikiLeaks. Toutes ces lettres datent de 2008 quand M. Brennan, était à la tête d'une société privée de renseignement et d'analyse, The Analysis Corp (TAC).
RELEASE: CIA chief John Brennan emails — day three https://t.co/KCulrEa9vt #CIAemails #afpak #yemen #CIA pic.twitter.com/C787sN84yb
— WikiLeaks (@wikileaks) 26 октября 2015
WikiLeaks fait remarquer qu'en 2008, John Brennan avait financé la campagne électorale de Barack Obama qui a en retour embauché la TAC comme conseiller en sécurité. En 2013, John Brennan est finalement devenu ce qu'il est aujourd'hui – directeur de la CIA.
CIA chief John Brennan is "behind the witch hunts of investigative journalists." https://t.co/yq4rVVP41z #CIAemails pic.twitter.com/7AYCV49nGw
— Anonymous (@YourAnonNews) 26 октября 2015
Le "Groupe de Brennan"
L'autre document est une liste de 22 personnes qui appartiennent à ce que WikiLeaks appelle un "groupe actuellement non-identifié". Un regard plus attentif sur la liste suggère qu'il pourrait s'agir d'une équipe de M. Brennan proposée dans le cadre du contrat avec la TAC.
L'une des figures les plus connues de la liste est Jay Johnson, chef actuel de la Sécurité intérieure. En 2008, il n'était qu'un juriste travaillant dans une entreprise privée. En 2009, Barack Obama l'a nommé conseiller principal du ministère de la Défense.
D'autres personnalités connues de l'équipe Obama de transition sont Sarah Sewall qui avait travaillé comme conseillère en matière de politique étrangère lors de la campagne de Barack Obama, elle a supervisé le passage au département d'État et des ministères de la défense et de la sécurité intérieure. Sarah Sewall travaille actuellement comme sous-secrétaire d'Etat américain en charge de la sécurité des civils, de la démocratie et des droits de l’homme.
Dans une correspondance avec la chaîne russe Rossiya 24, le hacker DerpLaughing a promis de publier de nouveaux documents le 5 novembre et a expliqué l'objectif de son attaque informatique.
"Notre objectif est de faire honte au gouvernement américain et faire en sorte que tout le monde comprenne qu'il ment. Nous voulons que le gouvernement des États-Unis cesse de financer Israël et d'espionner tout le monde. Quand nous y parviendrons, nous sauterons sur d'autres. On m'a dit que le gouvernement australien est également très corrompu", a dit le hacker.
Quelques jours plus tôt, le site lanceur d'alertes WikiLeaks avait publié des informations dont une note analytique de 2007 sur les forces politiques de l'Iran, avec des recommandations expliquant au président US "comment jouer avec les pièces de l'échiquier iranien".
D'autres documents rendus publics dévoilent des informations sur les méthodes d'interrogatoire des terroristes présumés.