Aucun bilan n'était immédiatement disponible mais un secouriste interrogé par l'AFP a déclaré qu'il y avait "des dizaines" de morts et de blessés.
Scores feared dead as explosion hits Yola mosque https://t.co/YBj1cYcgut via @todayng pic.twitter.com/ARAtmYNnGK
— Nigeria Newsdesk (@NigeriaNewsdesk) 23 октября 2015
Cette explosion survenue dans le quartier de Jimeta fait suite à un attentat-suicide qui a tué 28 personnes vendredi matin dans une mosquée de la ville de Maiduguri, fief historique des islamistes de Boko Haram, dans l'Etat de Borno, également situé dans le nord-est du Nigeria.
On ignorait si l'attentat de Yola, la capitale de l'Etat d'Adamawa, avait été commis lui aussi par un kamikaze ou si une bombe avait été dissimulée dans la mosquée.
18 killed, 60 wounded in Yola Mosque suicide attack https://t.co/tL2KvGSJtM pic.twitter.com/aeqq2ZV9SZ
— Daily Trust (@daily_trust) 23 октября 2015
L'explosion s'est produite au moment de la prière hebdomadaire du vendredi, la première dans cette mosquée dont la construction n'était pas encore totalement achevée, a déclaré un bénévole participant aux opérations de secours.
"Les fidèles s'étaient levés pour le début des prières après le prêche de l'imam quand une énorme explosion s'est produite", a-t-il dit.
"Ca a été la panique, des dizaines de fidèles jonchaient le sol dans des mares de sang. On est en train de séparer les morts des blessés parmi les victimes", a-t-il dit.
"On a des dizaines de morts et de blessés", a-t-il ajouté.
Selon un autre secouriste qui a également requis l'anonymat, "on va avoir un nombre considérable de victimes, c'est certain".
"L'explosion s'est produite quand l'assistance était nombreuse et le bilan sera lourd", a-t-il ajouté.
Yola avait jusque-là été relativement épargnée par l'insurrection islamiste qui ravage le nord-est du Nigeria depuis six ans.
La ville avait même servi de refuge l'an dernier à des dizaines de milliers de gens fuyant les attaques de Boko Haram contre des villes et villages de la région.
Mais un engin explosif avait fait sept morts et 20 blessés le mois dernier dans un camp de déplacés au sud de la ville et plusieurs attentats-suicides ont été commis dans le nord de l'Etat d'Adamawa, voisin de celui de Borno, le plus touché par les violences.
Depuis son début en 2009, l'insurrection a fait au moins 17.000 morts et 2,5 millions de déplacés.