Mardi dernier, des garde-côtes italiens ont intercepté une embarcation de migrants à bord de laquelle se trouvaient au moins 560 enfants âgés de moins de 11 ans, écrit le quotidien italien La Stampa.
A présent, les enfants sont en sécurité: l'Italie a mis à leur disposition un logement approprié ainsi que de la nourriture en quantité suffisante, poursuit le journal.
L'incident n'est toutefois pas unique en son genre. Ainsi, M. Makram a fait remarquer que le problème concernant les enfants réfugiés constituait un véritable "drame national", étant donné que ceux-ci devenaient souvent les "esclaves de dealers et étaient victimes de violences sexuelles".
Un bon nombre d'organisations non-gouvernementales avaient déjà évoqué ce problème de taille à plusieurs reprises, tout en soulignant qu'à peine arrivés en Italie, les enfants réfugiés originaires d'Egypte étaient soumis à un travail dur et pénible, au trafic de drogues, à la violence sexuelle et à la prostitution.
Il est question de tout un réseau de trafic d'êtres humains dont les membres cherchent des enfants en Egypte, les font transporter en Italie et les vendent par la suite à des groupes criminels locaux. D'après le journal, le "quartier général" des trafiquants se situe à Rome.
Le président de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Caire, Aswat Masriya, estime que le nombre d"enfants réfugiés, déjà considérable, ne cessent de croître: sur 4.000 migrants clandestins se rendant en Italie, au moins la moitié est constituée de mineurs.