Les gouvernements russe et britannique se trouvent en phase de discussion active sur le sujet syrien, mais celle-ci se révèle pour le moment infructueuse, selon M. Iakovenko.
Lors des dernières rencontres, la question de la coopération dans le cadre des opérations militaires en Syrie a été soulevée, Moscou invitant notamment les autorités britanniques à leur signaler les positions du groupe terroriste Etat islamique pour les détruire conjointement.
Cependant, la proposition de la partie russe a été rejetée.
En réfutant toute coopération avec la Russie sur le dosser syrien, "la Grande-Bretagne se limite dans une certaine mesure en matière de politique", a commenté M. Iakovenko.
"En tant qu'ambassadeur, je me donne pour tâche de casser cette dynamique", a-t-il lancé.
Selon lui, le paysage politique britannique n'est pas très favorable à une coopération constructive, mais la Russie envisage pourtant de coopérer avec le Royaume-Uni, ainsi qu'avec d'autres pays qui peuvent contribuer à la lutte contre l'EI au Moyen-Orient.
Le 30 septembre, l'Armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad. Depuis lors, l'aviation russe a réalisé 750 frappes, a éliminé des centaines de djihadistes, des dizaines de postes de commandement, de dépôts et d'autres positions. En outre, 26 avions-fusées ont été lancés par les navires militaires de la flottille de la Caspienne. Ils ont frappé les positions de l'EI avec succès et poursuivent activement leur offensive d'ampleur.