Cette conférence est censée accoucher d'un accord universel contre le réchauffement planétaire.
"Cette semaine est critique", a-t-il insisté, les appelant à produire un projet d'accord "clair, concis, équilibré et ambitieux", "identifiant un nombre limité de questions politiques qui resteront" à trancher à Paris.
Les pourparlers ont repris mardi dans une atmosphère apaisée, après une journée de lundi marquée par les protestations des pays en développement, furieux de voir le texte amputé d'une partie de leurs propositions.
Leurs revendications concernaient notamment les financements promis par les pays du Nord au Sud et la prise en charge des dommages générés par le réchauffement.
Ces ajouts "ont permis de corriger les déséquilibres", s'est félicitée mardi la présidente du G77, l'ambassadrice sud-africaine Nozipho Mxakato-Diseko, à la reprise des travaux.
Mme Diseko était allée jusqu'à parler, lundi en réunion, d'"apartheid" si leurs propositions n'étaient pas prises en considération.
"Maintenant, on peut discuter", a-t-il estimé.
M. Fabius a jugé "positif" que les délégations aient pu produire lundi un nouveau projet d'accord.
Les délégations présentes dans l'ancienne capitale allemande, siège de la convention de l'ONU sur les changements climatiques (Cnuccc), n'ont plus que quatre jours de négociations officielles avant l'ouverture le 30 novembre de la conférence de Paris (COP21).