Plus précisément, sont stockés dans les serveurs créés les numéros de téléphone et les noms des utilisateurs.
"Quant aux messages, nous ne les gardons pas, ils restent dans les appareils des utilisateurs", a précisé Elena Gratcheva, représentante de l'entreprise Viber à Moscou.
Ainsi, selon la loi, les logiciels comme Viber doivent avoir des serveurs basés en Russie pour y placer les données sur les utilisateurs de ce pays.
En 2016, on projette également de déterminer si des services tels que Facebook, Twitter, Google fonctionnent conformément ou non à cette loi.
Les amendements aux lois des données personnelles et de l'information, des technologies de l'information et de la protection de l'information sont entrés en vigueur le 1er septembre 2015 et prévoient que les services mentionnés collectent, arrangent, gardent et renouvellent, en cas de nécessité, les données personnelles sur les citoyens russes, à l'aide de bases de données situées en Russie.
Les services dont la politique de conservation et de la protection des informations contredit ces nouvelles prescriptions seront inscrits sur un registre spécial par le Service fédéral russe de contrôle des communications (Roskomnadzor) pour être bloqués par la suite.