Selon l'interlocuteur de Sputnik, l'Union interparlementaire est l'institution la plus démocratique qui représente les intérêts des parlements de tous les pays. Et la session actuelle de l'Union devrait examiner les problèmes de migration, qui sont d'une grande actualité aujourd'hui.
"Je dois dire que c'est la première conférence depuis un certain temps à se dérouler sans discrimination de la Russie. Je tiens à rappeler que les délégations russes n'ont été admises ni à New York, ni en Finlande. Nous estimons qu'à l'avenir des événements de ce genre, où sont représentés les députés de tous les pays, ne doivent avoir lieu que dans les pays qui n'adoptent pas de sanctions à l'égard des députés", a souligné M.Gavrilov.
Répondant à la question de savoir si la Russie reviendrait à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, M.Gavrilov a déclaré que l'Europe pourrait revoir sa position sur ce dossier. D'un autre côté, le député a précisé que cette Assemblée avait ses particularités et qu'elle ne pouvait pas être considérée comme une organisation représentant tous les peuples d'Europe.
Dimanche, le Conseil de l'Union interparlementaire a désavoué les sanctions contre les parlementaires russes et a soutenu la décision de ne tenir ses événements que dans des pays sans restrictions de visas pour les parlementaires.
Plus tôt, la délégation du Conseil de la Fédération de Russie (Sénat russe) a annulé sa visite à New York, car les USA avaient délivré à la présidente du Conseil Valentina Matvienko un visa contenant plusieurs restrictions concernant son séjour dans le pays. Des restrictions qui ont rendu impossible sa présence à la Conférence mondiale des présidents de parlement à New York, du 31 août au 2 septembre.