Selon les promoteurs du projet, la plateforme russe vise à remplacer les produits étrangers Microsoft Azure, VMware vCloud et Amazon Cloud.
"+Rosplatforma+ constituera la base de la souveraineté électronique russe, un objet d'exportation stratégique dans les pays qui souhaitent s'affranchir technologiquement des Etats-Unis", affirment les promoteurs.
Pour l'instant, la part des logiciels étrangers en Russie, y compris ceux des Etats-Unis, dépasse 75%, soit plus de 90 milliards de roubles, ce qui "constitue un risque inadmissible", précisent les promoteurs du projet.
C'est pourquoi le nouveau projet envisagé sera basé sur les produits de Parallels Serveur Cloud, Parallels Automation et des postes de travail virtuels (VDI). En outre "Rosplatforma" aura une entité juridique distincte, 50% de ses actions appartiendront à des citoyens russes.
Selon le représentant de Parallels, Ioulia Yasinovskaya, les produits de la nouvelle société seront conformes à la loi russe qui entrera en vigueur le 1er janvier 2016 et obligera les autorités à fournir une justification dans le cas de l'achat des logiciels étrangers.