Afin de superviser la mise en œuvre de l'accord, une commission conjointe comprenant les représentants de Téhéran et les grandes puissances se réunira lundi à Vienne.
En outre, il est prévu le même jour de faire ratifier l'accord par l'UE et l'Iran afin de lever toutes les sanctions économiques et financières liées au nucléaire iranien.
Néanmoins, l'UE va formellement lever dimanche ses sanctions contre l'Iran, mais cette mesure n'entrera en vigueur au plus tôt que fin décembre, et seulement si Téhéran réduit réellement son programme nucléaire, a indiqué vendredi un diplomate occidental à Bruxelles, cité par l'AFP.
"Mais ceci ne s'appliquera (…) qu'une fois que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) aura coché toutes les cases", c'est-à-dire vérifié la mise en œuvre, un par un, des engagements pris par l'Iran pour réduire substantiellement son programme nucléaire, a-t-il ajouté.
Dans le cadre de cet accord qui a mis fin à plus d'une décennie d'isolement diplomatique de la république islamique, l'Iran a déjà accepté de réduire le nombre de ses centrifugeuses de 19.000 (dont la moitié en activité) à environ 6.000, pour dix ans.
L'Iran doit aussi réduire à 300 kg, pour une durée de 15 ans, son stock d'uranium faiblement enrichi (LEU), actuellement de 10 tonnes, notamment grâce à la vente d'une partie de ces combustibles à la Russie.
Il a par ailleurs accepté de se soumettre à des contrôles poussés de ses sites nucléaires, y compris à des inspections inopinées de l'AIEA.