Auparavant, le mouvement houthis d'Ansar Allah ("les partisans d'Allah") a adressé une lettre au Secrétaire Général de l'Onu afin d'annoncer qu'il était prêt à rejoindre la table des négociations.
"Le gouvernement du Yémen s'est mis d'accord pour participer aux négociations", lit-on dans le communiqué du gouvernement cité par Reuters.
Les affrontements entre les autorités yéménites et les insurgés houthis se sont intensifiés en août 2014. En janvier 2015, la branche armée des Houthis, Ansar Allah, s'est emparée de la capitale du pays. Le président Abd Rabo Mansour Hadi s'est d'abord réfugié à Aden, mais la prise de cette ville par les insurgés chiites, le 25 mars, l'a contraint de quitter le pays.
L'Arabie saoudite soutenue par Bahreïn, le Qatar, le Koweït et les Emirats arabes unis a lancé le 26 mars une opération aérienne contre les Houthis. L'Egypte, la Jordanie, le Maroc et le Soudan ont également rejoint la coalition. Selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les hostilités au Yémen ont fait plus de 1.900 morts.