D'après le vice-ministre, les États-Unis "refusent catégoriquement le mot même de +coopération+, en se limitant à des contacts sur la question de la sécurité des vols dans le ciel syrien".
M. Antonov se demande: "Y-a-t-il un objectif plus humain que de réunir tous les efforts pour sauver un pilote (qui pourrait être abattu sur le territoire contrôlé par les rebelles)?" Qu'y aurait-il de mal à ce que les États-Unis et la Russie coopèrent au moins sur cette question?".
Et il enchaîne: "Malheureusement, on ne nous entend pas et notre coopération se limite à ce document sur la sécurité des vols dans le ciel syrien, que nous élaborons avec les États-Unis".
Mais au-delà de cela, une autre possibilité est très probable, soit celle où un avion russe ou de la coalition serait abattu et où un pilote serait contraint de s'éjecter. La vie du pilote dépendrait alors de la vitesse avec laquelle il sera évacué, car les rebelles de l'EI, eux, n'attendront pas. Il suffit de se rappeler comment ils ont brûlé vif un pilote des forces armées de la Jordanie.
Le 30 septembre, l'Armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad. Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI.
Au total, l'aviation russe a réalisé près de 700 vols en Syrie en effectuant plus de 500 frappes contre les positions de l'EI en Syrie depuis le début de l'opération aérienne le 30 septembre dernier. Les navires de la Flottille russe de la Caspienne ont en outre tiré 26 missiles de croisière Kalibr.