"Nous nous rendons compte que beaucoup de ces pays dépensent des sommes importantes afin d'accueillir des réfugiés. Forcément, leurs frais doivent être remboursés", a souligné Colin Bryce, conseiller auprès du président de la Banque mondiale.
Il a également fait remarquer que le Liban, la Jordanie et la Turquie bénéficieraient de l'aide financière en priorité, "étant donné que leurs dépenses sont considérables et sont comprises, selon certaines estimations, entre 1,1 et 1,4% de leur PIB".
D'après la chaîne BBC, les règles interdisent formellement à la Banque mondiale d'allouer des subventions supplémentaires aux pays à revenus médians.
La Banque peut toutefois leur prêter de l'argent avec intérêt, ce que les pays en question refusent.
Pour y remédier, la Banque mondiale leur offre des prêts dont une partie des intérêts seront déduits par des pays donateurs.
Selon la Banque, les fonds en question pourraient être fournis par les pays du Golfe, les pays du G7 ainsi que par certains Etats européens.