Des traces de frappes aériennes ont été découvertes à la frontière syro-jordanienne, dans une région qui n'a jamais été visée par les aviations russe et syrienne, a annoncé vendredi un haut responsable de l'état-major russe, le général Andreï Kartapolov, lors d'un point de presse organisé pour les attachés militaires et les journalistes étrangers à Moscou.
"Fait intéressant: à la frontière syro-jordanienne, près de la ville de Kharbat Ghazala, nous avons découvert des ruines de bâtiments civils détruits par des bombardements aériens", a déclaré le général.
Selon lui, "les avions russes n'ont jamais effectué de raids dans cette région, et l'aviation syrienne ne l'a pas visée non plus".
Il a présenté des photos montrant les traces des bombardements.
"Comme vous le voyez sur ces photos, il n'y a aucune activité militaire autour de ces maisons de campagne. On n'y trouve ni des tranchées, ni des matériels de guerre, ni des traces laissées par ces matériels. Ce sont des jardins et des champs ordinaires avec des constructions servant à ranger des outils agricoles", a indiqué le responsable de l'état-major.
"Pourquoi a-t-il fallu les bombarder?", a demandé le général.