La recommandation sera votée par le Parlement dans son ensemble lors de la session plénière des 26-29 octobre à Strasbourg, précise le site du Parlement européen.
"Une majorité claire des députés de la commission parlementaire ne souhaite pas menacer le marché intérieur. Pour nous, la législation existante devrait continuer de s'appliquer, et les États membres devraient endosser leurs responsabilités et prendre une décision au niveau européen, plutôt que d'introduire des interdictions nationales", a déclaré le président de la commission de l'environnement, Giovanni La Via (PPE, IT).
"Cette proposition entre en conflit avec les principes du "mieux réglementer" et avec la transparence que la Commission européenne a adoptée. Après avoir passé tant d'années à supprimer les obstacles internes, cette proposition pourrait fragmenter le marché intérieur et entraîner un retour des contrôles aux frontières, que nous avons mis tant de temps à pouvoir supprimer", a-t-il ajouté.
L'Europe s'est récemment clivée en pro- et anti-OGM. Et même si ce sont les adeptes des produits marqués "bio" qui ont remporté la victoire dont notamment la France, l'Allemagne, la Grèce, l'Italie et d'autre pays, 19 au total, cela ne signifie pas que tous ces pays aient banni de façon définitive la culture de plantes transgéniques.
Néanmoins, une telle ligne politique n'arrangerait vraisemblablement pas les Etats-Unis, un des plus grands producteurs d'OGM, qui devraient désormais chercher d'autres débouchés afin d'écouler leurs produits transgéniques.