La semaine dernière, une vidéo présentant la présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner en train de danser a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Les médias n'ont pas non plus manqué l'occasion de faire de l'esprit à ce sujet, déclarant que Mme Kirchner ne serait jamais devenue présidente si la "politique était une compétition de danse".
Habituellement, les chefs d'Etat sont contraints de danser lors des visites officielles, où un refus peut paraître encore plus embarrassant que la danse elle-même, explique le Washington Post, qui présente une liste de dirigeants mondiaux célèbres pour leurs danses en public.
Entre-temps, le chef d'Etat américain s'est avéré jusqu'ici un véritable danseur de talent. On a surpris M. Obama maintes fois à danser en public, notamment lors de son voyage officiel au Kenya ou bien dans le cadre d'un séjour de trois jours en Alaska.
D'autres dirigeants n'abandonnent pas pour autant l'espoir d'améliorer leurs capacités à la danse. On peut citer par exemple le premier ministre japonais Shinzo Abe dansant sur une chanson reggae ou bien le premier ministre britannique David Cameron se déhanchant au rythme d'une chanson des Spice Girls durant la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, en 2012.
Le président vénézuélien Hugo Chavez a également dansé et joué de la guitare imaginaire lors de sa campagne électorale de 2012. La réussite de sa performance n'est pas à douter: au final, le président a été réélu avec 54,4 % des votes.
En 2007, George Bush a lui aussi démontré ses talents à la Maison blanche. Son épouse et lui s'étaient joints la danse lors d'une performance de l'ensemble ouest-africain KanKouran.
Encore auparavant, en 1996, la danse du président russe Boris Eltsine est rentrée dans l'histoire. L'agence Associated Press a obtenu le prix Pulitzer pour avoir filmé l'événement (un concert rock, ndlr) au cours duquel le président s'est distingué en tant que danseur. Le journal britannique Guardian l'avait alors décerné le titre de "plus grand politique dansant de l'histoire".